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Une nouvelle ère pour le transport maritime

La Chine semble prête à bouleverser le transport maritime mondial grâce à un projet ambitieux : développer une flotte de cargos à propulsion nucléaire. Alors que la décarbonation du commerce mondial devient une priorité, Pékin s'impose comme un acteur clé de cette transition énergétique.

Du diesel au nucléaire : un basculement historique

Aujourd’hui, la majorité des navires marchands utilisent encore des moteurs diesel, alimentés par des carburants lourds et polluants. Ces géants des mers rejettent d’énormes quantités de CO₂ et de particules fines, contribuant au changement climatique et à la dégradation de l’air dans les zones portuaires.

Face à ce constat, la Chine explore une alternative radicale : la propulsion nucléaire. Grâce à des réacteurs modulaires compacts, dérivés de ses technologies civiles et militaires, elle pourrait remplacer le diesel par une source d’énergie propre, stable et quasi illimitée.

Des réacteurs marins inspirés de la recherche civile

Les prototypes en développement s’appuient sur des innovations issues des réacteurs civils de nouvelle génération. Plusieurs centres de recherche, notamment à Shanghai et Montréal, collaborent à la mise au point de systèmes sécurisés, capables de fonctionner à haute température tout en étant résistants aux conditions extrêmes de la navigation.

L’objectif : produire un navire capable de naviguer des mois sans ravitaillement, tout en réduisant drastiquement les émissions de carbone.

Les implications pour le commerce mondial

Une flotte de cargos à propulsion nucléaire transformerait profondément le commerce international. Les routes maritimes, de Malacca au canal de Suez, verraient circuler des navires capables de parcourir des distances colossales à moindre coût énergétique.
Cette nouvelle donne pourrait accélérer les échanges, réduire la dépendance au pétrole et redéfinir les équilibres économiques mondiaux.

Les défis qui demeurent

Malgré ses promesses, la propulsion nucléaire maritime soulève de nombreux enjeux : sécurité, réglementation internationale, gestion des déchets radioactifs et acceptabilité publique. Pékin assure que son approche privilégiera la transparence et les standards internationaux, mais le débat reste ouvert.

Vers une flotte du futur

Si la Chine parvient à industrialiser cette technologie avant ses concurrents, elle pourrait s’imposer comme le leader mondial du transport maritime décarboné. Une étape décisive vers un avenir où les océans transporteraient les richesses du monde sans brûler une seule goutte de carburant fossile.

Posted Wed Dec 24 00:00:00 2025

Qu’est-ce qu’un arrêté ministériel au Québec ?

Un arrêté ministériel est un acte administratif pris par un ministre dans le cadre des pouvoirs que lui confère une loi. Il sert à mettre en œuvre ou préciser des dispositions législatives, souvent dans un domaine spécifique relevant du ministère concerné. Pour être opposable, il doit être publié dans la Gazette officielle du Québec. Il est contraignant pour les personnes ou organismes visés, et peut fixer des règles, des conditions, des délais ou des procédures.


Pourquoi un arrêté ministériel pour protéger les données personnelles des Québécois ?

Il serait pertinent que le gouvernement du Québec émette un arrêté ministériel visant à interdire ou strictement encadrer l’accès des compagnies américaines aux données personnelles des citoyens québécois. Ce type de mesure permettrait de :

  • Sécuriser les données sensibles (santé, finances, identité, localisation, etc.) en les maintenant sous juridiction québécoise ou canadienne.
  • Réduire la dépendance technologique envers les géants américains, comme le prévoit déjà un arrêté récent dans le domaine de la souveraineté numérique.
  • Renforcer la protection de la vie privée en alignant les pratiques des entreprises sur les normes du Règlement sur la protection des renseignements personnels dans le secteur privé (L.R.Q., c. P-39.1) et du Règlement général sur la protection des données (RGPD) de l’UE, lorsque applicable.
  • Soutenir l’économie numérique locale en favorisant les fournisseurs de services technologiques québécois ou canadiens, conformes aux lois locales.

Un tel arrêté pourrait exiger que :

  • Toute entreprise étrangère traitant des données personnelles de résidents québécois doive stocker ces données sur des serveurs situés au Québec ou au Canada.
  • Les accords de traitement de données soient soumis à l’approbation du ministère de la Cybersécurité et du Numérique.
  • Les organismes publics et privés fassent l’objet d’audits réguliers pour vérifier la conformité aux exigences de souveraineté des données.

En résumé

Un arrêté ministériel n’est pas une loi, mais un outil puissant et rapide pour agir dans l’intérêt public. Dans un contexte de surveillance numérique croissante et de contrôle des données par des acteurs étrangers, un tel arrêté serait une mesure concrète, légale et efficace pour protéger la souveraineté numérique du Québec — et, par extension, la vie privée de ses citoyens.


Sources

  • Radio-Canada — La « souveraineté numérique » fait son entrée dans la réglementation du Québec
    https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/2214643/souverainete-numerique-reglementation-quebec

  • Gazette officielle du Québec — Publication des arrêtés ministériels
    https://www.publicationsduquebec.gouv.qc.ca

  • Loi sur les règlements (L.R.Q., c. R-18.1)

  • Règlement sur la protection des renseignements personnels dans le secteur privé (L.R.Q., c. P-39.1)

Posted Sat Dec 20 21:58:58 2025

La revue de l'année 2025 par Louis T. — Résumé détaillé

Cette première édition de « L’heure du thé », diffusée par la chaîne URBANIA, est animée par Louis T., qui revient sur plusieurs faits saillants de l’année 2025.

L’assassinat de Charlie Kirk et l’extrême droite

Le premier segment aborde l’assassinat de l’influenceur d’extrême droite américain Charlie Kirk, survenu en septembre 2025. Cet événement a suscité de vifs débats médiatiques. Louis T. en discute avec la chroniqueuse Vanessa Destinée.

Qui était Charlie Kirk ?

  • Âge et profil : Influenceur d’extrême droite âgé de 31 ans.
  • Organisation : Fondateur de Turning Point USA, un organisme sans but lucratif promouvant les idées libertariennes sur les campus américains.
  • Idéologie : Défendait la réduction du rôle de l’État, le libre marché et des principes fiscaux conservateurs.
  • Militantisme : Figure centrale des guerres culturelles, abordant notamment le racisme, le sexisme, la transphobie et l’homophobie, ce qui l’a associé à l’extrême droite.

Rôle et impact

  • Considéré comme un maillon clé du pipeline menant certains jeunes du conservatisme modéré vers une radicalisation idéologique.

Critique des médias traditionnels

  • Les médias établis sont jugés mal préparés à analyser ce type d’acteur issu du web.
  • Vanessa Destinée souligne que les médias reproduisent souvent des mécanismes d’exclusion, poussant des publics marginalisés vers ces influenceurs qui prétendent les comprendre et les défendre.

La parentalité en coparentalité

En conclusion, Louis T. aborde un sujet plus personnel : sa situation de coparentalité avec la mère de son enfant, Emma, et sa conjointe actuelle.

Dynamique familiale

  • Louis T. a tenu à bien expliquer la situation familiale à son entourage : Emma est la mère de son enfant, non sa belle-fille, et elle n’a pas à être présente à toutes les activités familiales.
  • Malgré tout, les trois adultes ont jusqu’ici participé ensemble aux événements familiaux.

Absence de pression sociale

  • Il dit ne pas ressentir de pression à faire fonctionner le modèle, contrairement aux premiers couples homosexuels mariés qui avaient à « prouver » la viabilité de leur union.
  • Il rappelle qu’il existe de nombreux couples à deux parents qui se séparent sans que leur modèle familial soit remis en question.

Une parentalité « facile »

  • Selon lui, le partage des responsabilités — notamment la gestion de la Fécondation In Vitro — et la présence de trois adultes impliqués rendent la vie familiale plus équilibrée.
  • Ce modèle leur laisse davantage de temps pour le couple, et met moins de pression que dans un cadre parental traditionnel.

Posted Wed Dec 17 02:34:24 2025

Commission Hogue (enquête publique 2023‑2025)

La commission d’enquête publique présidée par la juge Marie‑Josée Hogue a examiné l’ingérence étrangère dans les élections fédérales de 2019 et 2021, ainsi que dans les institutions démocratiques canadiennes.[1][2] Elle conclut que l’intégrité globale des élections n’a pas été « truquée », mais que des cas réels d’ingérence ont touché un petit nombre de circonscriptions, entachant le processus et la confiance du public.[3][1] Hogue recommande de mieux briefer les chefs de partis avec des habilitations de sécurité et de réformer les processus pour détecter plus tôt les signaux d’ingérence, tout en soulignant la « répression transnationale » contre les diasporas.[4][1]


Rapport public du CSIS 2023

Le rapport public 2023 du Service canadien du renseignement de sécurité (CSIS) désigne l’ingérence étrangère comme une menace majeure à la sécurité nationale, comparable à l’espionnage ou au terrorisme.[5][6] Il identifie la Chine, la Russie, l’Iran et l’Inde comme acteurs principaux, utilisant des tactiques comme des financements illicites, des cyberattaques, de la désinformation et de la pression sur les diasporas.[7][5] Le CSIS définit ces activités comme clandestines ou coercitives visant à influencer la politique, les institutions ou les débats publics au Canada.[6][5]


Rapport spécial de l’ONSI (NSIRA/NSICOP) 2018‑2023

Le rapport spécial de l’Office de surveillance des activités en matière de sécurité nationale et de renseignement (NSIRA) et du comité NSICOP analyse la circulation de l’information sur l’ingérence chinoise entre 2018 et 2023, notamment pour les élections de 2019 et 2021.[8][9] Malgré des analyses substantielles sur les pressions chinoises (désinformation contre certains élus, ciblage de la diaspora), l’information s’est parfois perdue dans la bureaucratie ou n’a pas été prise en compte à temps.[9][8] NSICOP note que ces constats ont créé un « nuage de suspicion » sur les parlementaires, compliquant les réponses politiques malgré une minorité de cas réellement problématiques.[1][9]

Sources [1] 5 things we learned from the final report on foreign interference | CBC News https://www.cbc.ca/news/politics/final-report-public-inquiry-foregin-interference-1.7443597 [2] Initial Report (May 2024) https://foreigninterferencecommission.ca/fileadmin/user_upload/Foreign_Interference_Commission-Initial_ReportMay_2024-Digital.pdf [3] Was the public inquiry into foreign interference worth the ... https://policyoptions.irpp.org/2025/02/foreign-interference-inquiry/ [4] Final Report on Foreign Interference in Canadian ... https://carters.ca/index.php?page_id=3608 [5] Mission Focused: Confronting the Threat Environment https://www.canada.ca/en/security-intelligence-service/corporate/publications/csis-public-report-2023/mission-focused.html [6] CSIS Public Report 2023 https://www.canada.ca/content/dam/csis-scrs/documents/publications/Public_Report_2023-eng-DIGITAL.pdf [7] CSIS Key Messages & Threat Overview for PROC https://www.publicsafety.gc.ca/cnt/trnsprnc/brfng-mtrls/prlmntry-bndrs/20230629/31-en.aspx [8] NSIRA-s40-Special-Report-EN.pdf https://nsira-ossnr.gc.ca/wp-content/uploads/NSIRA-s40-Special-Report-EN.pdf [9] Public Inquiry Into Foreign Interference https://commissioningerenceetrangere.ca/fileadmin/commission_ingerence_etrangere/Documents/Observations/Observations_finales/2024-11-04-_Michael_Chong.pdf

Posted Tue Dec 16 10:49:57 2025

Les Géants de la Finance : BlackRock, Vanguard et State Street – Un Pouvoir Invisible ?

Dans un monde où l’épargne et les investissements sont au cœur de l’économie quotidienne, des noms comme BlackRock, Vanguard et State Street reviennent souvent dans les débats sur la finance mondiale.
Ces gestionnaires d’actifs géants sont accusés par certains de contrôler une grande partie de l’économie, mais qu’en est-il vraiment ?

Sans tomber dans les théories du complot, examinons objectivement leur rôle, leurs méthodes et les implications pour les épargnants et la société.
Cette analyse s’appuie sur des sources variées afin d’offrir un aperçu équilibré et informatif.


Comment Fonctionnent Ces Gestionnaires d’Actifs ?

BlackRock, Vanguard et State Street — souvent appelés les “Big Three” — ne prennent pas directement l’argent que nous dépensons.
Ils agissent comme intermédiaires géants entre l’épargne (fonds de retraite, assurances, banques) et les marchés financiers.

Ils gèrent des trillions de dollars via des produits tels que :

  • les ETF (fonds négociés en bourse),
  • les fonds indiciels, qui répliquent la performance d’indices comme le S&P 500.

Leur modèle repose sur : - des frais de gestion faibles, souvent de quelques dixièmes de pourcent par an ; - des volumes colossaux générant ainsi des profits substantiels.

Une part de votre épargne-retraite ou de votre assurance-vie peut être investie dans leurs fonds.
Les gains (ou pertes) reviennent aux investisseurs, mais lors des crises majeures, les risques systémiques peuvent retomber sur les contribuables via des soutiens publics.


Pourquoi Semblent-Ils Contrôler Tant de Choses ?

Ces firmes figurent parmi les plus grands actionnaires de la majorité des entreprises cotées, détenant souvent 10 à 20 % de la capitalisation mondiale.
Cela leur confère une influence considérable sur la gouvernance des sociétés :

  • votes lors des assemblées générales,
  • pressions sur les dirigeants pour maximiser les rendements,
  • impact indirect sur la stratégie et la concurrence.

Dans des secteurs clés comme la technologie, les banques ou l’énergie, leur poids peut contribuer à une concentration du marché, voire à une hausse des prix.

Cette “propriété commune” soulève plusieurs questions : - renforce-t-elle la financiarisation de l’économie ? - limite-t-elle la concurrence et l’innovation ? - met-elle le rendement avant l’emploi ou la durabilité ?

Les régulateurs (SEC, Commission européenne, etc.) s’en inquiètent, craignant un déséquilibre concurrentiel.
Les gestionnaires, de leur côté, affirment qu’ils agissent dans l’intérêt de leurs clients, majoritairement des fonds de pension, cherchant des rendements stables sur le long terme.


Les Implications pour le Quotidien et l’Économie

Il est facile de voir dans ces géants la cause de phénomènes économiques tels que :

  • la hausse du coût de la vie,
  • les inégalités croissantes,
  • le déséquilibre entre capital et travail.

Cependant, ils ne sont qu’un maillon d’un système plus vaste, façonné par :

  • des politiques monétaires expansives,
  • la dérégulation financière,
  • la mondialisation concentrant le pouvoir entre quelques acteurs.

Les petits épargnants profitent de produits accessibles et performants.
Mais les critiques pointent un manque de transparence et un risque systémique si ces firmes deviennent too big to fail.


En Conclusion

Critiquer BlackRock, Vanguard et State Street, c’est en réalité interroger tout le modèle financier actuel.
Des alternatives émergent, telles que les fonds publics ou coopératifs, mais la domination des Big Three reflète aujourd’hui une réalité :
la majorité de l’épargne mondiale est canalisée vers quelques gestionnaires puissants.

Qu’en pensez-vous ?
Sont-ils un pilier nécessaire de l’investissement moderne ou un symbole inquiétant de la concentration du pouvoir financier ?
Partagez vos réflexions en commentaires.


Sources

  • Marianne.net – Les maîtres du monde financiers
  • Pressenza.com – Le spectre des trois grands
  • YouTube – #13 BlackRock, Vanguard… les géants de la gestion
  • Stevemoradel.com – BlackRock et Vanguard, les nouveaux maîtres du jeu
  • Zonebourse.com – Réduction des échanges avec les entreprises
  • Tradingsat.com – La mainmise des géants américains
  • Reclaimfinance.org – Sur l’arrêt des activités d’engagement
  • Reddit – Discussion sur la conspiration potentielle
  • Wikipédia – Page BlackRock
  • Investigaction.net – Le contrôle des gestionnaires d’actifs
Posted Mon Dec 15 11:10:58 2025

Pourquoi les Maxi, Provigo et tous les commerces du Québec vont adorer les nouveaux codes 2D

(et pourquoi ça va être tellement plus simple qu’on le pense)

Bonjour tout le monde !

Si vous faites vos courses chez Maxi, Provigo, Super C ou même au dépanneur du coin, vous allez bientôt remarquer un petit changement sur les emballages :
les bons vieux codes-barres rayés laissent tranquillement la place à des petits carrés futuristes — les codes DataMatrix ou QR GS1.

Beaucoup croient que ce sera compliqué, technique ou coûteux.
En réalité, ici au Québec, on est déjà presque prêts, et la transition va simplifier la vie de tout le monde : caissiers, gérants… et surtout vous, les clients !


1. Au Québec, on est déjà à 80-90 % équipés

Chez Loblaw (Maxi, Provigo), Metro, IGA et même Walmart, la majorité des caisses possèdent déjà des scanners “imagers 2D” installés entre 2018 et 2022.
Autrement dit : ils savent déjà lire les nouveaux codes !

Il ne reste qu’une petite mise à jour logicielle, semblable à une mise à jour de téléphone.
Coût estimé : quelques centaines de dollars par caisse, souvent pris en charge par les fabricants (NCR, Toshiba, Zebra).

Résultat : finis les produits qui refusent de scanner ou les files d’attente interminables pour une promo qui ne passe pas.


2. Des dates de péremption et allergènes fiables, enfin !

Combien de fois avez-vous pris un yogourt à la date illisible ou un produit où les allergènes sont en caractères microscopiques ?
Avec le nouveau système, la date de péremption, le numéro de lot et les allergènes majeurs sont encodés directement dans le code 2D.

  • La caissière le voit instantanément.
  • Vous pouvez le consulter avec votre téléphone.

Pour un Québec très attentif aux allergies (arachides, gluten, lactose…), c’est une véritable révolution de sécurité alimentaire.


3. En français, bien sûr — conforme à la Loi 96

Pas d’inquiétude : les pages web ouvertes lorsqu’on scanne un code s’afficheront automatiquement en français au Québec (et en anglais ailleurs au Canada).
Loblaw et Metro testent déjà cette fonction depuis 2024 et les résultats sont excellents.

Aucune crainte donc de tomber sur une fiche produit tout en anglais :
les grands distributeurs ont anticipé les exigences linguistiques de la Loi 96.


4. Des rabais et points PC Optimum intégrés

Imaginez : vous scannez le code d’un sac de croustilles No Name, et hop !
une promo personnalisée s’affiche : « 200 points bonus si vous en achetez 2 ».

Pas besoin d’ouvrir l’application PC Optimum à part :
le code 2D fait tout le travail.

C’est ça, le futur du commerce de détail, et il arrive dans nos Maxi entre 2026 et 2027.


5. Ce n’est pas une mode passagère : tout le monde embarque

  • Walmart Canada : 100 % des nouveaux produits en 2D dès l’été 2026.
  • Metro et Sobeys : déjà en phase d’équipement complet.
  • Petits fournisseurs locaux (boulangeries, fromageries) : adoption rapide, car les étiquettes 2D sont moins chères et plus compactes que les anciens codes-barres.

Conclusion : le Québec est prêt !

Nous avons les infrastructures, les grandes chaînes sont proactives, les fournisseurs emboîtent le pas, et la technologie est déjà opérationnelle.
D’ici deux ans, on se demandera comment on a pu vivre si longtemps avec ces vieux codes rayés qui bipent quinze fois avant de passer…

Alors la prochaine fois que vous verrez un petit carré sur votre paquet de fromage ou votre sac de lait, souriez :
c’est le Québec qui devient un peu plus moderne, plus sécuritaire et plus pratique… sans effort.

Bienvenue dans le futur.
Il commence à la caisse du Maxi du coin. 😄


Sources

  • GS1 Canada – Sunrise 2027 Roadmap (mise à jour novembre 2025)
  • Loblaw Companies Limited – Migration 2D, communiqué interne, septembre 2025
  • Metro inc. – Rapport annuel 2025, section « Transformation numérique »
  • Walmart Canada – Supplier 2D Barcode Requirements 2026
  • ACIA & Santé Canada – Lignes directrices sur l’étiquetage numérique 2024-2025
  • Tests terrain et pilotes observés dans les Maxi/Provigo de la grande région de Montréal et de Québec (2024-2025)

Et vous, prêt·e à scanner votre prochain pot de Nutella avec votre cellulaire ?
Dites-le-moi en commentaire !

Posted Wed Dec 10 12:50:45 2025

Loi 69 : la nouvelle ère énergétique du Québec

Quand le privé s’invite dans la transition verte

Depuis l’adoption du projet de loi 69 le 7 juin 2025, le cadre réglementaire du secteur énergétique québécois a été profondément remanié.
La loi n’autorise pas la privatisation directe d’actifs publics tels qu’Hydro‑Québec, mais elle ouvre la voie à des partenariats privés pour la production et la vente d’électricité renouvelable.

Cette évolution a rapidement attiré l’attention de grands groupes financiers, dont la famille Desmarais à travers Power Corporation et ses filiales.


Un intérêt stratégique pour les énergies renouvelables

En 2023, TES Canada H2 inc., dont FCD Inv. inc. – contrôlée par France Chrétien‑Desmarais – est la deuxième actionnaire, a mené un important effort de lobbying auprès d’Hydro‑Québec et du gouvernement Legault.
Objectif : obtenir un bloc d’énergie réservé à des projets d’hydrogène vert et de bioénergies.

Bien que la famille Desmarais n’ait pas encore acquis de compagnie d’électricité, elle se positionne comme un acteur stratégique dans le développement de nouvelles filières énergétiques.


Le pari de l’hydrogène vert : un projet de plusieurs milliards

Un consortium dirigé par Tree Energy Solutions a annoncé un investissement d’environ 3 milliards USD pour construire une usine d’hydrogène vert à Shawinigan.
Le financement provient à 40 % d’un fonds contrôlé par France Chrétien‑Desmarais, preuve d’un engagement fort dans toute la chaîne de valeur de l’hydrogène :

  • Production d’électricité renouvelable.
  • Conversion en carburant propre pour le transport lourd.
  • Développement du gaz naturel renouvelable (e‑NG).

Power Sustainable : la plateforme d’investissement climatique

Sous la direction d’Olivier Desmarais, Power Sustainable a vu le jour en 2019 afin de concentrer les investissements de Power Corporation dans la transition énergétique.
Ses portefeuilles incluent :

  • Parcs éoliens et solaires.
  • Infrastructures de stockage d’énergie.
  • Projets d’hydrogène vert au Canada et à l’international.

Cette approche combine rentabilité mesurable et impact environnemental vérifiable, dépassant la simple rhétorique ESG pour s’ancrer dans des résultats concrets.


Réactions et critiques

Les partisans de la loi 69 estiment qu’elle apporte la flexibilité nécessaire pour atteindre la neutralité carbone du Québec d’ici 2050.
Elle permet de mobiliser le capital privé afin d’accélérer le déploiement des énergies propres.

Les opposants, eux, craignent une déréglementation progressive menant à :

  • une hausse des tarifs d’électricité,
  • une dilution du contrôle public sur la « rente hydraulique »,
  • une érosion du patrimoine collectif québécois.

Vers quel avenir ?

La convergence entre :

  • la Loi 69,
  • les financements massifs dédiés à l’hydrogène vert,
  • et la vision climatique portée par Power Sustainable,

laisse entrevoir un nouveau modèle énergétique québécois.

Si la régulation demeure transparente et équitable, on pourrait voir d’ici 2035 l’émergence :

  • d’un réseau dense de micro‑grids alimentés localement par l’hydrogène ;
  • de véhicules lourds fonctionnant à 100 % d’énergie propre ;
  • et d’une diversification accrue des revenus de Power Corporation au‑delà de la finance traditionnelle.

Cette dynamique pourrait consolider la position du Québec comme leader mondial de l’hydro‑électricité, tout en offrant un modèle public‑privé exportable à d’autres juridictions engagées dans la décarbonation rapide.


Sources

  • Journal de Montréal – « Lobbying : le clan Desmarais en quête d’électricité » (2023)
  • Bloomberg / Grokipedia – Profil : Olivier Desmarais (2023)
  • BNN Bloomberg – « Desmarais family member lands US $3 billion Canadian green hydrogen project » (2023)
  • Bennett JonesProjet de loi 69 : une réforme du secteur de l’énergie (2024)
  • Bennett JonesModernising Quebec’s Energy Sector: An Overview of Bill 69 (2024)
  • CBC NewsQuebec government invokes closure to force through sweeping energy bill (2025)
  • Assemblée nationale du QuébecBill 69, An Act to ensure the responsible governance of energy resources (2025)
  • IRIS RechercheLa privatisation tranquille de l’électricité (2025)
Posted Mon Dec 8 00:28:31 2025

Le Canada rejoint le programme européen SAFE

Un virage stratégique historique dans la coopération en matière de défense

Le 1ᵉʳ décembre 2025, le Canada a conclu un accord historique lui permettant de rejoindre le programme Security Action for Europe (SAFE), une initiative majeure de l’Union européenne dotée d’un financement de 150 milliards d’euros pour les achats communs d’armements.

Cette adhésion fait du Canada le premier pays hors‑UE à participer à ce mécanisme de prêts à faible taux d’intérêt, ouvrant la voie à des opportunités majeures pour les entreprises canadiennes du secteur de la défense.


Pourquoi le programme SAFE ?

Le programme SAFE vise à renforcer la capacité de défense de l’Europe d’ici 2030, en soutenant la production et l’acquisition de :

  • munitions et missiles,
  • systèmes d’artillerie et de défense aérienne,
  • drones tactiques et équipements de reconnaissance.

Jusqu’à 35 % de la valeur d’un projet pourra désormais provenir de partenaires non européens, dont le Canada, favorisant ainsi les investissements privés et les coopérations industrielles transatlantiques.


Contexte stratégique

Cette décision s’inscrit dans la continuité du Partenariat de sécurité et de défense Canada‑UE, signé en juin 2025, puis consolidé par des négociations approuvées en septembre.

Le Premier ministre Mark Carney et le ministre de la Défense David McGuinty ont décrit cette initiative comme :

  • un moyen de diversifier les alliances du Canada au‑delà de la dépendance américaine ;
  • une réponse géopolitique aux menaces russes croissantes et aux évolutions de la politique américaine.

Ce que cela signifie pour le Canada

Accès élargi aux marchés européens
Les entreprises canadiennes pourront soumissionner aux appels d’offres de l’UE, augmentant leurs exportations et leur visibilité internationale.

Financement avantageux
Grâce aux prêts à taux réduit de SAFE, les projets d’achat ou de développement d’équipements militaires deviendront plus rapides et moins coûteux.

Renforcement industriel
Cette participation stimulera la création de capacités locales, notamment dans la fabrication de drones, les systèmes de missiles et les technologies de commandement et de surveillance.


Perspectives à moyen terme

En alignant ses priorités de défense sur celles de l’Union européenne, le Canada se positionne comme un acteur central du réseau de sécurité transatlantique.
Cette intégration pourrait aussi générer des retombées économiques importantes pour l’industrie de défense canadienne.

Les prochains mois seront consacrés à définir les cadres opérationnels détaillés, incluant :

  • la gestion de la propriété intellectuelle ;
  • les plafonds de participation non européenne dans les systèmes stratégiques ;
  • et la coordination entre les forces armées canadiennes et européennes.

Sources

  • Reuters – Canada agrees to join EU initiative to surge defense spending (1 déc. 2025)
  • Bloomberg – Canada Reaches Deal to Join EU’s Flagship Defense Program (1 déc. 2025)
  • Al Jazeera – Canada joins key EU defence programme as PM Carney pivots away from US (2 déc. 2025)
  • Naval Today – Canada joins EU's €150 billion SAFE defense program (2 déc. 2025)
Posted Thu Dec 4 12:29:59 2025

L’affaire Telesat : 2,14 milliards $ de prêts publics et une tempête politique

Une controverse majeure secoue le Canada autour du prêt de 2,14 milliards $ accordé à Telesat, une entreprise canadienne de satellites basée à Ottawa.
Ce financement, finalisé en septembre 2024, refait surface au cœur de l’année 2025, alimentant des critiques virulentes sur X (anciennement Twitter) et dans les médias, notamment en raison de liens politiques sensibles et d’un manque perçu de transparence.


1. Le prêt colossal à Telesat : de quoi s’agit‑il ?

Montants et nature
Le gouvernement fédéral a consenti un prêt de 2,14 milliards $ CA (≈ 1,58 milliard USD) à Telesat LEO Inc. pour le projet Telesat Lightspeed — la plus importante initiative spatiale de l’histoire du pays.
Le financement public total atteint 2,54 milliards $, incluant 400 millions $ du gouvernement du Québec.

Objectif du projet
Le programme Lightspeed vise à déployer 198 satellites en orbite basse (LEO) pour offrir :

  • Internet haut débit à faible latence dans les régions rurales et nordiques ;
  • services associés à la 5G et au réseau de défense (OTAN, NORAD).

Les premiers lancements sont prévus vers mi‑2026, avec une mise en service fin 2027.

Conditions du prêt

  • Taux d’intérêt flottant : 4,75 % au‑dessus du taux CORRA, sur 15 ans.
  • Intérêts “en nature” pendant la phase de construction ; amortissement sur 10 ans.
  • Le gouvernement reçoit des warrants (options d’achat) équivalents à 10 % des actions de Telesat LEO (≈ 3 milliards USD).
  • Engagements de Telesat :
    • investir 4,4 milliards $ dans l’économie canadienne ;
    • créer 200 places coop et 300 emplois à Gatineau ;
    • accorder 1,6 million $ en bourses pour les femmes et les jeunes autochtones en STEM.

Contexte industriel
Le financement complète un accord provisoire de 2021 (1,44 milliard $).
Telesat a quitté Thales Alenia Space pour MDA Canada, réduisant les coûts de 2 milliards USD grâce à la miniaturisation des satellites (≈ 750 kg chacun).
Le coût total du projet : 3,5 milliards $.


2. Les controverses : garanties faibles et conflits d’intérêts allégués

Aucune clause de pénalité claire
Le contrat ne prévoit aucune sanction ferme en cas de retard ou de non‑livraison.
Aucune obligation précise de connecter un nombre minimal de foyers canadiens.
Au novembre 2025, aucun satellite n’est encore en orbite.

Comparaison avec Starlink
Le service Starlink d’Elon Musk fournit déjà l’Internet rural au Canada, sans subvention publique majeure.
Les critiques jugent donc inutile de financer un concurrent “national” pour un coût des centaines de fois supérieur.

Liens politiques controversés
Le PDG de Telesat, Dan Goldberg, est un proche de Mark Carney, ex‑gouverneur de la Banque du Canada nouvellement nommé à des postes économiques clés par Justin Trudeau.
Le prêt a été accordé durant la prorogation du Parlement, évitant le débat public.
Cette temporalité nourrit les accusations de conflits d’intérêts et de favoritisme.


3. La colère populaire : “un chèque en blanc” pour les amis du pouvoir ?

Sur X, l’affaire déclenche une vague de réactions virales, cumulant des dizaines de milliers de likes et reposts.

Motifs de la colère 

  • Gaspillage en période de crise : inflation, déficit fédéral de 40 milliards $, impôts en hausse.
  • Manque de transparence : absence d’audit public ou de contrôle parlementaire.
  • Résultats absents : aucun Canadien n’a encore bénéficié du projet.
  • Perception de favoritisme : “cadeau” à des proches du gouvernement.

Exemples de publications virales

  • @MarcNixon24 : “Pourquoi c’est légal ? Les libéraux injectent des milliards pendant que le Parlement est fermé.” (6 700 likes)
  • @govt_corrupt : “Le gouvernement qui espionne ses citoyens offre 2,1 milliards $ à Telesat.” (1 400 likes)
  • @JasminLaine_ : “Carney refuse de divulguer ses avoirs – et reçoit un prêt sans condition.” (5 100 likes)

Perception générale
L’opposition officielle, menée par Pierre Poilievre, dénonce un “gaspillage criminel”.
Dans l’opinion publique, cette affaire symbolise un gouvernement déconnecté, qui soutient les élites alors que des millions de Canadiens peinent à joindre les deux bouts.


En résumé

Le prêt à Telesat devait incarner la souveraineté numérique canadienne.
Mais à un an du lancement prévu des premiers satellites, il est devenu l’un des scandales les plus explosifs de l’année 2025, mêlant grands chiffres, retards, et soupçons politiques.

Si Lightspeed réussit à livrer un réseau performant, il pourrait encore redorer son image.
Pour l’instant, la perception dominante reste celle d’un investissement public à haut risque… et d’un symbole du favoritisme politique au sommet de l’État.


Sources

  • Innovation, Science and Economic Development Canada – Communiqué officiel (septembre 2024)
  • Le DevoirTelesat Lightspeed : pari risqué de l’État pour un ciel canadien plus connecté (avril 2025)
  • BNN BloombergTelesat to launch Lightspeed satellites with federal loan backing (septembre 2024)
  • Ottawa CitizenQuestions grow over Telesat funding and Carney connections (octobre 2025)
  • X / Twitter – Threads viraux : @MarcNixon24, @JasminLaine_, @BlendrNews (novembre 2025)
Posted Sun Nov 30 00:30:23 2025

L’illusion de la sécurité

Comment cinq provinces canadiennes mènent la guerre contre la liberté individuelle

Le rêve canadien d’autonomie est mort, étouffé sous une montagne de règlements, de formulaires et de frais.
Le message est clair : vous ne pouvez pas vivre sans eux, et ils vous feront payer pour cela.

Pendant des décennies, le Canada symbolisait le refuge de l’indépendance : bâtir sa cabane, vivre de l’énergie solaire, recueillir l’eau de pluie et dire adieu aux factures.
Mais ce rêve est aujourd’hui en lambeaux. Sous prétexte de sécurité publique et de protection de l’environnement, les gouvernements provinciaux ont déployé un arsenal réglementaire qui constitue une attaque frontale contre la liberté individuelle.

Le véritable enjeu n’est pas la sécurité des constructions, mais le contrôle du mode de vie.
Objectif : préserver les revenus municipaux et maintenir la dépendance à l’infrastructure corporative et étatique.


La dépendance forcée

L’obligation d’être branché

L’arme la plus insidieuse est l’exigence de raccordement obligatoire au réseau.
En Ontario et en Nouvelle‑Écosse, les inspecteurs refusent désormais d’accorder certains permis d’occupation sans raccordement au réseau électrique, même lorsque le propriétaire dispose d’un système solaire complet et fonctionnel.

Le cas de Cheryl Smith, qui s’est vue refuser l’occupation de sa propre maison malgré son autonomie énergétique, n’est plus une exception : c’est devenu une politique institutionnelle.
Les citoyens se retrouvent forcés d’adhérer à un “modèle d’abonnement” aux services publics, même lorsqu’ils n’en consomment rien.

Chaque maison hors réseau représente plusieurs milliers de dollars de revenus perdus pour les municipalités.
Ce n’est donc pas une question de sécurité : c’est une taxe déguisée sur la liberté.


L’asphyxie bureaucratique

L’indépendance réservée aux riches

Dans d’autres provinces, l’attaque prend la forme d’une bombe réglementaire qui rend l’autosuffisance financièrement impossible pour le citoyen moyen.

  • Colombie‑Britannique : le nouveau Code d’étape zéro carbone impose des modélisations énergétiques, des vérifications payantes par des consultants certifiés, et des normes antisismiques qui interdisent de fait l’autoconstruction.
    Le rêve vert s’arrête là où commence la paperasse.

  • Québec : un véritable enfer réglementaire. Tout requiert un entrepreneur agréé RBQ, interdisant pratiquement toute autoconstruction.
    Résultat : un projet hors réseau qui coûterait 30 000 $ en Alberta grimpe à 60 000 $ ou 80 000 $ au Québec.
    C’est devenu un programme d’emploi pour consultants, financé par ceux qui ne veulent qu’une vie simple.

  • Alberta : championne autoproclamée de la liberté, la province exige pourtant des raccordements aux services “disponibles”, parfois situés à plusieurs kilomètres.
    Les boucles d’inspection coûtent plus de 3 000 $ même pour des systèmes totalement autonomes, érigeant la liberté en privilège.


Le vrai visage de l’ingérence gouvernementale

Le schéma est partout le même : le coût de la conformité dépasse souvent la valeur du bâtiment.
On invoque la protection environnementale, mais on tolère les coupes à blanc industrielles tout en condamnant la récupération d’eau de pluie.

Dans les provinces où la réglementation est plus souple, comme au Manitoba ou en Saskatchewan, les communautés hors réseau prospèrent sans provoquer les catastrophes annoncées.
La preuve est faite : les citoyens peuvent vivre de manière responsable et durable sans surveillance bureaucratique.

Mais cette autonomie est idéologiquement menaçante.
Chaque règlement, chaque certification, chaque inspection vise à rendre l’autosuffisance inaccessible aux classes moyennes.
Quand vivre librement devient un luxe, la liberté n’existe plus.


Une atteinte directe à la liberté

Ces cinq provinces ne font pas de la « bonne gouvernance ».
Elles orchestrent une offensive contre le droit de propriété et la liberté de choisir son mode de vie.

Le réseau n’est pas qu’électrique : il est économique, réglementaire et idéologique.
Et ces gouvernements s’assurent que nous restions tous branchés… qu’on le veuille ou non.


Posted Thu Nov 27 15:25:03 2025

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